La poésie imprime naturellement la cadence grâce de ses vers. La prosodie (musique) des alexandrins berce par exemple les tragédies de Corneille ou de Racine.
La parole peut se rapprocher de la poésie en imposant de temps en temps un rythme précis. Barak Obama a choisi le rythme ternaire. Dans ses discours, les choses, souvent, vont par trois. Ce qui donne une impression de douceur et de mouvement.
« Nous dompterons le soleil, le vent et la terre pour faire rouler nos voitures et faire tourner nos usines »
Voilà un exemple parmi d’autres, tiré de son discours d’intronisation en janvier 2009 à Washington.
Vous pouvez vous y exercer en qualifiant par exemple votre journée de trois adjectifs ou en décrivant une personne en trois phrases.