Avez vous déjà vraiment écouté un tambour? Une grosse caisse? Une batterie? Ces instruments marquent autant de silences que de bruits. Un coup porté ne peut être entendu que s’il est suivi d’un silence. Nos rythmes ne valent que par les vides qu’ils orchestrent.
Le rythme ternaire d’Obama ressort dans ses discours, parce qu’il sait marquer des silences longs, voulus, qui permettent de bien faire ressortir chacun des éléments prononcés.
La peur que l’on a de nos silences vient souvent du regard porté par autrui. Le regard du public devient plus attentif, plus vif. C’était l’effet recherché! Donner par un mélange de bruits et de vides une aisance plus vaste aux concentrations.
S’exercer à maîtriser vos silences, modifiera votre façon de parler et surtout d’être perçu. C’est soudain le leadership qui émerge, parce que la maîtrise s’installe.
Exercices à faire tous les jours!